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La bête du Gévaudan

Dernière mise à jour le 30/09/2019 par Florent

Au cours du XVIIIème siècle sévit en Lozère (nom actuelle du Gévaudan) un mammifère dont l'origine reste encore un mystère. À priori responsable de plus d'une centaine de personne entre 1764 et 1767 les blessures qu'on lui attribut sont extrêmes.

Plus mortelle qu'un renard, inhabituelle pour un loup qui ayant peur des hommes s'attaque seulement aux plus faibles. Pourtant ces meurtres loin d’être un mythe ont vraiment eux lieux. Et si certain témoignage associe la bete à un démon, à cette époque le manque de connaissance et la croyance en étaient particulièrement la cause. De témoignages en récits ceux concordant nous dévoilèrent une créature plus haute qu'un loup, aux poils rougeâtre et à l'agilité extraordinaire.



Tentons à travers quelques théories d'en comprendre ses origines.

Outre les animaux à caractères fantastiques ou aux dimensions surnaturelles le phénomène prend plusieurs voies explicative. D'un coté on parle d'une hyène rapportée d’Afrique qui se serait évadée. D'un autre d'un groupe d’anti-royaliste qui aurait voulu nuire et rabaisser le Roi Louis XV en tentant de soulever le peuple contre l’incapacité de la monarchie à assumer la protection de ses sujets. D'un autre encore on parle d'une secte satanique qui s’adonnait aux meurtres pour vénérer son idole. Si on revient au caractéristique des victimes il parait évident que une ou plusieurs personne soit dérrière ces drames. En effet certaines blessures sur les corps sont plus à meme d'etre fait depuis une arme tranchante et aucun animal connu ne décapite régulièrement ses victimes.

Cependant cela ne résout pas les témoignages qui parlent de la présence d'une bete semblable à un loup. Ceci nous amène à l'histoire de Jean Chastel qui bien que aucune preuve ne subsiste peut paraitre fort bien impliqué dans cette affaire.



Agriculteur, chasseur et paysan né en 1708 Jean Chastel était un homme débrouillard et muni d'une forte volonté. Malgré un passé en partis inconnu on devine un homme cultivé et capable de lire et écrire grâce à des documents signé de sa main.

Père respecté de neuf enfants il a toujours tenté d' améliorer sa vie et celle de ses compatriotes. Parfois en désaccord avec la royauté son attitude envers deux garde-chasses du porte-arquebuse de sa Majesté lui valu d’être emprisonné en 1765 avec ses deux fils avant d'etre libéré plus tard lors du départ de la troupe de jean-françois Bauterne qui croie avoir abattu la bête .



Alors même que le roi déclare la bête du gevaudan officiellement morte les aggressions reprennent et ponctuent toute l'année 1766 puis lors du 18 juin 1767, on rapporte au marquis Jean-Joseph d'Apcher que la Bête a été aperçue, la veille, sur les paroisses de Nozeyrolles et de Desges. Et on la dit responsable d'une nouvelle victime âgée de seulement 19 ans.

C'est le coup de trop ! Le marquis décide aussitôt d'organiser une battue le lendemain suivie par quelques volontaires dont Jean Chastel.


Ainsi Chastel réalise l'exploit de terrasser la bête avec son fusil chargé d'une balle adapté au calibre de l'arme et non de chevrotine classique. « Jean Chastel tomba la Bête d’un coup de fusil qui la blessa à l’épaule. Elle ne bougea guère et d’ailleurs fut assaillie de suite d’une troupe de bons chiens de chasse de M. d’Apcher. Dès qu’on la vit hors d’état de pouvoir faire des victimes, elle fut chargée sur un cheval et portée au château de Besque, paroisse de Charraix dans le Gévaudan, près des frontières d’Auvergne ». Dès lors, les attaques dans le Gévaudan cessèrent définitivement.

Depuis cette histoire et la mort étrangement passive de la créature sont parti les rumeurs que Chastel aurait apprivoisé cette bête issu d’un croisement entre un loup et un chien, et qu’il s’en serait servi pour chasser. Cette « passion » et sa mésentente avec la royauté lui serait monté à la tête au point que Chastel en aurait voulu plus. Il aurait alors commencé sa macabre traque sur les humains. En ce 19 juin 1767, on suppose qu’il lui aurait ordonné de rester immobile afin de pouvoir la tuer facilement. Pourtant si cela est possible on sait aussi d'après la psychologie de certain tueurs en série qu'ils ne cessent que s’ils sont arrêtés, tués ou face à un événement déclencheur puissant. Ce qui n'est pas le cas ici !

Mais les défenseurs de cette thèse argumentent que la mort d’une fillette amie de Chastel aurait été le facteur déclencheur qui lui aurait fait reprendre les notions élémentaires de l’existence. Ils renchérissent en expliquant qu’il n’avait pas vraiment la foi auparavant et qu’après l’exécution de la bête, il fréquentait assidûment l’église et se confessait régulièrement…


Le pacte des loups de Christophe Gans


La bete du Gévaudan possèdent encore bien des incertitude, alors même si Gérard Ménatory le Fondateur du Parc des Loups du Gévaudan vous laisse ses réflexions, on peut fouiller dans les archives, vérifier l'histoire de chaque personne, ce mythe continuera d’être incomplet.

Ceci dit il n'a pas manqué d'inspirer le réalisateur français, Patrick Volson qui sortie en 2003 « la bete du Gévaudan » sur les téléviseurs ou encore le pacte des loups de Christophe Gans, grand succès du cinéma français malgré des critiques sur « son manque de rigueur historique ».

A cette époque qu'est la notre, cette histoire comme bien d'autre possède de nombreuses adaptations. Entre livres, films, jeux de cartes et j'en passe, voilà déjà de quoi passer un joyeux moment !

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